Grégoire Hébert@GregoireHebert
Senior developer and trainer.
CTO at Les-Tilleuls.coop
GA enthusiast.
Foods and drinks lover.

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  La Coopérative des Tilleuls   @gheb_dev   [email protected]   https://les-tilleuls.coop    Lille (59), France

Vous travaillez d'abord pour vous !

09 Oct 2019

J’ai souvent l’impression que ce qu’il m’est arrivé, c’est que le système m’a coupé les ailes et que je n’ai pas pu aller plus loin que mes jambes pouvaient me porter, ces ailes ont repoussé, mais pas aussi puissantes… Aujourd’hui ma hantise c’est qu’il soit arrivé la même chose aux gens avec qui je travaille.

Je ne suis pas un psychologue, ni un spécialiste du fonctionnement du cerveau. Je suis un collègue. Et en tant que collègues nous passons plus de temps ensemble qu’avec nos amis, nos compagnes et compagnons, nos enfants.

Cela fait 10 ans que j’exerce mon métier. J’ai eu l’occasion de travailler et de collaborer avec un certain nombre de personnes. Et s’il y a quelque chose qui ma beaucoup touché, c’est que certains souhaitent tout arrêter face à l’adversité alors que je chérie ce métier. C’est un des plus beau métier de notre époque !

Je m’appelle Grégoire Hébert, j’ai 30 ans, Je suis développeur d’applications à forte charge et sécurité accrue orientée API et formateur dans les principaux langages et outils que j’utilise chaque jour pour “Les-Tilleuls.coop”.

Pour reprendre les propos de Jean-François Lépine lors du PHP Tour 2017 à Paris :

Nous, développeurs, avons un boulot génial. Nous sommes payés pour taper sur un clavier d’ordinateur, rester assis au chaud toute la journée et résoudre des problèmes que l’Homme s’apporte à lui-même.

Et pourtant j’en ai moi-même fait l’expérience il y a quelques années. J’étais développeur PHP, et j’ai dû apprendre à faire du JavaScript accompagné de sa stack technique de l’époque.

Seulement je travaillais pour des entreprises énormes. Avec parfois une gestion de projet approximative, ou bien orientée avec un tel degré d’implication que j’avais la sensation que si le moindre développement était en retard ou contenait un bug, des vies étaient en jeu ! Une gestion de l’humain chaotique peut-être aussi. C’est difficile de juger vraiment lorsque l’on fait parti de l’équation.

Alors que je sortais juste de l’école, j’ai connu plusieurs périodes. Certaines ou je faisais des journées à rallonge, jusqu’à 23h le soir parfois. J’acceptais que l’on me rabaisse, que l’on me critique et m’assène d’ultimatums.

Jusqu’au jour où j’ai décroché. Je trainais les pieds, et puis… À quoi ça sert ce qu’on fait ? On ne produit rien de ce dont on a besoin pour vivre ! Quelle est ma place dans tout ça ? Au moins les couvreurs, les agriculteurs, les enseignants, tous ces métiers ont leur utilité dans la société.

C’est alors que mon père m’a parlé d’un livre. Qui a piqué mon fromage.

C’est le premier pas vers la sortie de ce tunnel. Et depuis je n’ai eu de cesse que d’améliorer ma vision des choses. Jusqu’à aujourd’hui, où j’arrive à prendre un peu de recul. Et si mon rôle, celui que je veux donner ce n’est pas celui de quelqu’un qui subit mais de quelqu’un qui donne ?

Enseignant c’est cool, mais en même temps j’adore coder. et si j’alliais les deux ? C’est comme ça qu’a commencé mon voyage pour devenir formateur. J’ai approfondi mes connaissances, j’ai débuté avec ceux qui en donnaient déjà, j’ai pris ce que je trouvais bon, retiré ce que je jugeais moins bon, et ajouté ma touche.

Avec le temps j’ai appris à voir chez les autres ce que je n’ai pas pu voir chez moi. Je voudrais pouvoir partager cela et vous insuffler cette force. Éliminer le doute et les incertitudes en vous.

Emil Cioran a dit, “N’a de conviction que celui qui n’a rien approfondi”. Parce que plus on apprend, plus on souffre. Pour des tas de raisons, peut-être parce qu’on acquiert une certaine lucidité, mais aussi parce qu’on perd toutes nos certitudes.

Peut-être est-ce là le fardeau de notre profession ?

Alors j’ai fait des recherches, je me suis demandé, pourquoi ?

Pourquoi certains d’entre nous partent en bore out.

Pourquoi certains d’entre nous partent en burn out.

Et pourquoi certains d’entre nous partent en brown out.

Le brown out ne se traduit pas par un manque ou trop plein d’activité mais par un manque de motivation et de confiance en soi.

J’ai rencontré des personnes dont la profession était parfois moins gratifiante ou palpitante. Et pourtant c’est sur ces postes là que j’ai trouvé les personnes les plus motivées, ou consciencieuses au travail.

Notre profession est une profession où les problématiques qui nous sont imposées nous demandent de l’investissement, du temps et du dévouement.

Alors pourquoi certains se sentent acculés ?

Eh bien parce que la plupart du temps nous ne regardons pas nos tâches du bon angle. Et nous le faisons encore moins bien lorsque nous devons faire quelque chose de barbant, rébarbatif, ou dont on ne perçoit pas l’intérêt.

If you can’t do the job you love… Love the job you do.

Mais pour certains, ce n’est pas le cas. Ce n’est pas un problème de volonté.

Ils aiment leur métier. et sont pourtant victimes de ces situations de bore, burn, brown out.

Je ne vais pas discuter des symptômes, ni de pourquoi nous somme en proie à ces états, mais plutôt donner, j’espère pour certains, des clés pour vous aider dans votre quotidien.

L’ennemi numéro 1 c’est l’ennui

Photo by Niklas Hamann on Unsplash

Pourtant l’ennui est votre meilleur ennemi.

Un groupe de personnes va dans une salle.

Dans cette salle, un bouton qui envoie un choc électrique assez fort pour vouloir donner de l’argent pour ne pas avoir à le subir.

Chacun devait rester 15 minutes dans cette salle. et pourtant.

25% des femmes ont appuyé sur le bouton

67% des hommes ont appuyé sur le bouton

Ces personnes ont préféré la douleur physique à l’ennuie.

Sur un panel de gens, 95% d’entre eux ont du temps prévu pour leurs loisirs. Mais parmi ces loisir seul 17%, disent le passer à se détendre et à laisser leur esprit vagabonder.

Parce que apparemment, ne rien faire est ennuyeux, et s’ennuyer…

personne n’aime ça.

S’ennuyer, ça ne veut pas dire n’avoir rien à faire, c’est plutôt quand les seules choses à faire ne vous plaisent pas. On le reconnait parce qu’on arrive pas à se concentrer, à rester tranquille, mais en même temps la flemme de bouger, vous voyez de quoi je parle?

Alors aujourd’hui c’est facile d’éviter ça, surtout avec Facebook, Twitter, Instagram, Snapchat, Youtube.

Et si je demande à l’un de vous, est-ce que tu cherches parfois à t’ennuyer, volontairement ? Quand tu vas au toilettes, tu prends ton téléphone, et tu regarde des trucs ?

Si l’on reprend l’expérience précédente.

Et à la place du bouton, on demande à certains de lire le contenu d’un annuaire (difficilement plus chiant) alors que d’autres pouvaient aller sur leur portable. Ceci pendant une certaine période, disons 10 minutes, et c’est long. On leur a demandé d’imaginer différentes utilisations d’un gobelet en plastique, d’être créatif. Ceux qui se sont ennuyés avec l’annuaire ont démontré 3 à 4 fois plus d’idées.

L’ennui c’est le signal qu’on ne fait pas ce qui nous plait mais c’est aussi ce qui nous pousse à aller de l’avant. Un moment sans but nous permet de penser à ce qu’on fait de notre vie, et ce qu’on souhaites en faire. Il y a un terme pour ça. La planification autobiographique.

Il existe de nombreuses recherches à ce sujet. Chacun a son approche, je vous laisse aller vous documenter à ce sujet.

Ça a été pour moi un des premiers signes révélateurs et un des premiers leviers pour me relever. Les prochaines fois que vous avez un peu de temps devant vous, prenez un bon bain, allongez vous dans le canapé ou sur votre transat, et laissez vous surprendre à penser, vous verrez que ce sont ces moments qui sont les plus prolifiques.

Photo by Denys Nevozhai on Unsplash

Le choix de la facilité

Le second problème c’est que lorsque vous ne vous ennuyez pas, vous faites des trucs. Comme en ce moment même ! Mais, et moi le premier, j’ai souvent envie de faire des trucs qui ne demande qu’à être hébété devant mon téléphone à jouer à des jeux où je n’ai pas besoin de réfléchir.

Faisons une expérience.

Demandez à quelqu’un de répondre le plus rapidement possible à la question suivante : 1 baguette et un choux coûtent 1,10€, la baguette coûte 1€ de plus que le choux, combien coûte le choux ?

La première chose à laquelle vous avez pensé c’est 10 centimes.

Mais je vois dans vos yeux que malgré cette réponse, il y a comme une sensation de… “ce n’est pas ça”, et vous avez raison, la réponse c’est 5 centimes. Parce que sinon, la baguette coûterait 1,10€ et le total ferait donc 1,20€.

Ces questions ne sont pas difficiles et n’importe qui en prenant un instant peut avoir la réponse. Le truc c’est qu’on ne prend pas le temps. Si l’on cherche absolument à éviter l’ennui, c’est parce que penser est un effort, un effort qui n’est pas spécialement agréable.

Si certains d’entre vous pensent que seuls des gens brillants avec des facilités ne tomberaient pas dans le piège, vous vous tromperez et raterez une étape dans le fonctionnement du cerveau.

Le système à 2 vitesses

Photo by Ryan Johnston on Unsplash

On pourrait dire que le cerveau se divise en 2 systèmes.

Système 1 et système 2. Ce sont les 2 “vitesses de la pensée”.

Système 1, c’est la rapidité, et heureusement vu la quantité de données qu’il traite ! (la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher). Il prend ce qui l’intéresse, et jette le reste. Il fait tout ça de manière automatique sans que vous n’ayez à vous préoccuper de ce qu’il fait.

Par exemple vous passez devant une affiche, que vous le veuillez ou non, il va lire cette affiche.

Photo by Mona Eendra on Unsplash

Système 2, c’est la conscience, la voix dans votre tête.

Vous pouvez exécuter des actions, suivre une série d’étapes, si je vous demande de faire le calcul 13x17 c’est lui qui doit s’en occuper.

Mais le système 2 est paresseux (je n’ai pas dit fainéant, voyez la conférence de Grégory Copin à ce sujet) et lent, mais il est précautionneux, car il capte les erreurs et les corrige. (En lire plus sur le sujet)

Si des choses échappent au système 1, alors le système 2 reprend la main. Si le système 1 est capable d’utiliser votre disque dur, votre mémoire à long terme, le système 2, lui n’est capable que de manipuler une petite quantité de données, en moyenne, de 5 à 7 informations simultanément.

Exemple: 7102.

Qui me donner à nouveau ce groupe de chiffre ?

Ok maintenant ceci, 9102, 8002, 7991, 6891.

Beaucoup plus difficile non ?

Mais notre cerveau est capable d’aller plus loin lorsqu’il fait des associations. Inversons ces chiffres.

1986, 1997, 2008, 2019.

Là d’un coup vous ne voyez plus des chiffres mais des années.

La suite logique est la suivante, pour chaque chiffre ajouter 11ans. Encore plus simple à retenir, si l’on connait le calcul, puisqu’il s’agit de ne retenir que le premier. Mais même sans cela, Il n’y a plus que 4 chiffres à retenir.

Pourquoi est-ce que je vous raconte tout ça ?

Parce que vous êtes tous des professionnels qui avez des années d’expérience. Notre métier évolue tout les jours.

Il faut constamment apprendre et réapprendre.

Or lorsque l’on code avec langage que l’on connais par coeur, on ne sollicite plus le système 2, ça va vite. Passer sur un nouveau langage c’est frustrant, et inconfortable, parce qu’il faut constamment solliciter ce système.

En utilisant ce type de technique, en vous servant de choses que vous connaissez déjà, en faisant des rapprochements, vous allez vous simplifier énormément la tâche et déjà réduire votre frustration.

Mais vous vous en doutez bien, ceci n’est pas suffisant.

Je vous ai parlé de truc ennuyeux, comme l’annuaire, mais il y a tout aussi ennuyeux dans mon métier. Lire une DOC TECHNIQUE, ou une RFC. Qui lit ça sérieusement, à part Kévin Dunglas qui lit des RFC avant d’aller dormir.

Quiconque ayant déjà eu à le faire pourra confirmer, c’est très difficile de rester concentré assez longtemps d’autant qu’on est régulièrement sollicité, il faut tout relire 3 fois, bref, pas l’activité préféré des développeurs.

Mais il existe une astuce pour se simplifier un peu la tâche, ou plutôt un moyen de feinter notre cerveau. Avec une police Arial, votre cerveau va tellement vite, que vous ne sollicitez que le système 1, et vous allez probablement louper 75% des informations et devoir y revenir.

Photo by bruce mars on Unsplash

Une étude a montré que si je vous l’affiche avec une police plus complexe, vous allez être obligé de faire appel au système 2.

Tout ce que vous lirez, sera bien mieux compris, si tant est que la police ne soit pas trop distordue au détriment de la compréhension. Une que je trouve pas trop mal c’est la straightjacket. Au bout d’un certains temps il faudra varier, car votre cerveau est puissant, il sera capable de l’assimiler, rebelote, système 1.

Essayez chez vous ou au boulot de forcer la police sur votre navigateur, et puis vous m’envoyez un message sur Twitter par exemple, pour me donner votre ressenti :)

Mais malgré cette astuce, il n’en reste pas moins qu’il faut ingurgiter l’information. Il faut apprendre, repartir de zéro parfois.

Moi-même en ce moment, je suis dans cette situation : pour un projet je dois apprendre à coder du React Native.

Tout le monde connaît cette sensation, c’est la même qu’un musicien qui connaît par coeur un morceau et il prendra plaisir à vous le jouer. Si vous lui demandez de jouer une partition inconnue qui plus est dans un style qu’il n’aime pas, sans rétribution, il préfèrera repartir sur les précédents morceaux.

Photo by Dayne Topkin on Unsplash

Si vous voulez progresser, vous devez accepter, de vouloir ressentir pendant un temps cet inconfort, ce combat incessant contre les ambiguïtés et la confusion. Pendant ces périodes d’apprentissage il va y avoir des moments de réussite, et des moments où vous ferez des erreurs. Bien sûr, nous l’avons vu si notre cerveau peut se contenter du système 1 il le fera, c’est à ce moment là que l’on est le plus en proie aux erreurs.

Dans Rocky, il ne gagne pas parce qu’il est plus fort.

Il gagne parce qu’à chaque fois, il se relève.

C’est un moment crucial.

Je m’adresse aussi aux lead tech, aux Product Owner, et chefs de projet. Certains d’entre vous le sont devenus avec le temps, d’autres ont fait des études de management et ont très probablement appris les politiques et procédures en vogue dans les entreprises. Mais on ne nous apprend jamais à affronter de vraies personnes et de vrais problèmes.

Vous qui avez une ou plusieurs équipes de développeurs sous votre coiffe. Faut-il lors de ces périodes plutôt pointer du doigt ce qui ne va pas ? Mettre en avant les choses qui vont ? Les deux ? Quelle technique marche le mieux pour encourager l’apprentissage ?

Pour vous guider, j’ai un exemple.

Un pilote fait des manoeuvres, mais des manoeuvres merdiques. Alors qu’il se faisait réduire à moins que rien par son instructeur entre chaque essai, il ne s’améliorait pas spécialement. Une semaine, son instructeur est malade et un remplaçant l’encourage et le félicite, et c’est alors que ses manoeuvres se détériorent.

Il aurait dû s’améliorer. C’est contraire à beaucoup d’autres études.

Notamment une réalisée sur des rugbymen. Pendant la mi-temps, une équipe est encensée sur ses belles actions tandis que l’autre est critiquée pour ses erreurs.

Non seulement on a constaté une baisse sur ceux critiqués et une hausse sur ceux félicités de leur niveau de jeu, mais les chercheurs ont constaté une hausse du niveau de testostérone entre les deux périodes de jeu, sur l’équipe encensée.

Un simple retour positif, a eu un effet physiologique.

Vous je ne sais pas mais moi je trouve ça fou.

Mais du coup pourquoi l’étude sur le pilote a montré le contraire ?

Admettons que je vous soumette à tous un questionnaire de type vrai/faux sur l’évolution moléculaire des plantes en milieu urbain. À moins que ce ne soit votre domaine d’expertise, et que vous répondiez au hasard. Vous avez une chance sur deux d’avoir la bonne réponse, et les résultats se traduiraient par cette courbe.

Distribution normale des nombres dans l’aléatoire.

le hasard fait bien les choses car il s’agit de la courbe de distribution normale du hasard. Si je prenais les 10% meilleurs et les 10% plus mauvais sur un second sujet inconnu, les meilleurs régresseraient pour former toujours cette courbe, et les mauvais, progresseraient eux aussi pour former cette courbe. On appelle ça la régression vers la moyenne.

Pourquoi est-ce que je vous raconte ça encore ?

Parce que le hasard joue un rôle important dans tout ce que nous faisons. La manière dont j’ai dormi, si j’ai fait tomber mon café, si un accident m’a empêché d’arriver à l’heure… Si certains jours je progresse mieux avec une critique, d’autres je progresserai mieux avec une félicitation. Alors il faut jongler avec les deux, grâce à votre expérience et en apprenant à connaître vos collègues vous saurez quand agir et comment agir en conséquence. C’est la somme de toutes les actions qui auront un vrai impact sur la suite. Alors dans le doute, focalisez vous sur la positivité, elle aura toujours un meilleur impact que la négativité. C’est cette positivité qui permet de partager une vision, de garder un but et de ne pas le perdre de vue. La positivité crée un enthousiasme communicatif qui donne de l’énergie !

Enthousiasme vient du grec antheos qui veut dire “inspiré”, ou “possédé du divin”

Sachez prendre des risques

Photo by Nosiuol on Unsplash

Pour qu’un risque paie, il faut parfois persévérer pour en voir les bénéfices. À tous ceux qui après un essai ou deux abandonnent. Ceux qui sont en reconversion, ceux qui apprennent.

Si je vous propose un pari. Un pile ou face. Selon votre choix, soit vous gagnez 10€, soit vous me devez 10€. Beaucoup d’entre vous me répondront qu’ils ne veulent pas risquer de perdre 10€.

Et si j’ajoute un peu d’argent sur la table?

Si je perds, vous gagnez 15€, sinon vous perdez 10€.

J’imagine déjà que quelques personnes commencent à l’envisager.

Et si je double? 10€ perdu pour 20€ gagné ? Là je suis à peu près sûr que ça se déride un peu plus encore mais loin d’être à la majorité. Ceci simplement parce que nous pesons le risque et l’évaluons 2 fois plus gravement que les gains.

Maintenant je vous propose de faire le pari 100 fois à la suite.

À tous ceux qui refusent encore. Voici la leçon à en tirer.

Puisque vous avez une chance sur deux de gagner et de perdre, même en admettant que statiquement vous gagnez que 45 fois sur 100. Vous auriez perdu 550€ et récupéré 900€. Vous auriez objectivement gagné 350€.

Prochaine fois que vous faites face à un challenge, pensez-y et soyez positif. Sur le long terme ça vous sera bénéfique ! Ne vous laissez pas abattre par les difficultés ou parce que quelque chose n’a pas marché.

Lorsqu’on fait de la recherche, nous pouvons déduire ce temps de recherche de nos impôts, et bien sachez que réussir ne compte pas. Ce qui compte c’est d’être capable de démontrer toutes les fois ou ça n’a pas marché, les erreurs, et les corrections apportées pour arriver jusqu’à là réussite. Le progression est plus importante que le résultat.

Photo by Isaac Smith on Unsplash

Je ne peux malheureusement pas couvrir tous les sujets, on pourrait y passer des heures ensemble mais si je devais condenser en quelques points :

Ayez un But et suivez-le, accrochez-vous y.

Reposez vous (dormez bien) pour offrir toutes ses capacités à votre cerveau, et exploitez le de manière maligne.

Servez vos collaborateurs plutôt que de vous faire servir.

Accordez du temps aux autres et ainsi qu’à vous.

Écoutez les autres et écoutez-vous.

Reconnaissez les mérites, des autres ainsi qu’à vous.

Sachez faire ressortir ce qu’il y a de meilleur des autres, ainsi que de vous.

Et surtout n’oubliez jamais que vous travaillez d’abord pour vous !

Photo by Amy Treasure on Unsplash

Merci à vous, de m’avoir lu

Voici les sources si vous souhaitez approfondir un ou plusieurs sujet

  1. Fabien Olicard (Ses vidéos sur la mémoire et le sommeil)
  2. Veritasium (Ses vidéos sur le cerveau)
  3. Spencer Johnson (Son livre “qui a piqué mon fromage”)
  4. Audrey Dedonder (Sa conférence sur le burn, bore, brown out)
  5. Jon Gordon (Son livre “le bus qui donne des ailes”)
  6. Jean François Lépine (Sa conférence “Faut il faire du travail de qualité”)
  7. Alexandre Astier (Il m’inspire)
  8. Daniel Goleman (Son livre “l’intelligence émotionnelle”)

Quelques lectures qui peuvent aider à vous guider, à vous échapper et vous aider à relativiser lorsque le moral n’est pas au plus haut.

  1. Le lièvre de vatanen de Aarto Paasinila
  2. magasin des suicides de Jean Teulé
  3. Conquérant de l’impossible de Mike Horn