Cet article est le premier d’une série de plusieurs courts écrits, que je vais tenir jusqu’en avril 2025.
Je monte sur la balance, et constate 95kg pour 1m81. Je ne peux plus supporter de me regarder dans un miroir en sous-vêtement. Ma confiance est au plus bas. Ce n’est pas la fin du monde, mais je dois certainement faire partie de ceux qui se perçoivent sous le prisme de la dysmorphie corporelle.
Depuis le début de l’hiver, je brûle la chandelle par les deux bouts. Au travail, j’assume 8… Non, 9 missions en parallèle. Je me déplace presque chaque semaine, durant lesquelles il faut me lever à 5h30, pour rentrer à 20h30. Ce qui ne me laisse pas le temps de cuisiner, et de manger sainement, ou de me motiver à faire du sport. Si je ne suis pas en burnout, je n’en suis pas loin.
Je ne serais pas capable de décrire, l’élément qui me provoquera ce déclic. Ce qui est certains pour moi à ce moment-là. C’est qu’il est temps de changer.
Ce soir-là, je cours 4km avec un difficile rythme de 6:50”/km. Je suis trempé et épuisé et le lendemain, je serais courbaturé.
Cependant, c’est le départ de ma motivation et de ma résolution pour changer mon régime alimentaire et mes habitudes. Une motivation cruciale pour démarrer tout projet, mais sans résolution et rigueur, on ne finit jamais rien.
Je ne le sais pas encore. Dans un an, jour pour jour, je serais au départ d’un marathon.
La veille de mes 36 ans, un collègue suggère l’idée de faire le marathon de Nantes ensemble. Je n’ai jamais couru de marathon avant, et je me suis blessé le dos 3 fois avec 2 sciatiques ces 2 dernières années. J’ai tout de même accepté le challenge.
Du canapé au marathon : 1 an pour tout changer ! Découvrez avec moi comment, si peu de choses, font toute la différence.